Voici quelques exemples fictifs des formes que pourrait prendre la pratique tenant compte des traumatismes en milieu scolaire.
Le personnel d’une école primaire travaille à l’élaboration de routines prévisibles et favorables qui pourront être exploitées tout au long de la journée scolaire. De concert avec le psychologue scolaire, l’école a offert une série de séances d’apprentissage pour aider le personnel à comprendre le développement du cerveau et la façon dont cette progression influence l’apprentissage et le comportement des élèves. Le personnel commence à utiliser cette information pour enseigner aux élèves des habiletés pour les aider à réguler leurs émotions et, de là, à faire une pause et à réfléchir à leurs actions. De plus, ces habiletés aident les élèves à s’engager et à être prêts à apprendre.
Au début de l’année, le personnel d’une école du secondaire 1er cycle a exploré les retombées des traumatismes dans la vie des élèves. Il réexamine les politiques et les procédures de l’école et de la salle de classe du point de vue des traumatismes, afin de s’assurer qu’ils utilisent les pratiques les plus favorables.
Une école du secondaire 2ᵉ cycle utilise un modèle d’orientation par les pairs pour faire en sorte que chaque élève soit soutenu par au moins un adulte à l’école. En même temps, un groupe d’enseignants et de dirigeants revoit les pratiques de l’école afin de s’assurer qu’elles sont conformes aux exigences de la pratique en tenant compte des traumatismes. Un certain temps est consacré lors des réunions mensuelles du personnel à l’échange et à la discussion de stratégies pour la création d’un environnement d’apprentissage plus encourageant.